Les arbres murmurent,
Les oiseaux appellent,
Sous les branches fleuries,
Les destins se croisent
Dans l’or et le vert frais
Où se réveille le monde.
La terre, joie incessante
Des saisons de l’amour
Dévoile les promesses
Des brises d’été,
Ah, peu m’importe !
L’âme d’un poète s’en va
Cueillant ces murmures
Dans ses lignes et ses vers.

  • Marceline Desbordes-Valmore